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Homéopathie et allopathie : quelles différences essentielles?

Le domaine médical qui prétend sauver la vie de l’humanité souffrante est lui-même divisé lorsqu’il s’agit de guérir la maladie ; la différence étant la philosophie de base dans l’examen de la relation entre maladie et guérison. Ces deux sous-domaines du domaine médical sont l’homéopathie et l’allopathie. La première, considérée comme une pseudoscience, est basée sur le précepte « la source qui cause un symptôme le guérira aussi » tandis que la seconde, considérée comme ayant une base purement scientifique, est basée sur la croyance que le traitement est autre chose que la cause. Explications !

L’homéopathie

Le fondateur de l’homéopathie, un médecin allemand Samuel Hahnemann (1755-1843), croyait que si un patient était malade, on pouvait le guérir en lui donnant un médicament qui, s’il était donné à une personne saine, produirait des symptômes similaires de cette même maladie mais à un degré moindre. Ainsi, si un patient souffrait de nausées sévères, on lui donnait un médicament qui, chez une personne en bonne santé, provoquerait de légères nausées.

L’homéopathie, une pseudo-science

La raison pour laquelle l’homéopathie est considérée comme une pseudoscience est que lorsqu’elle est mise à l’essai et que le test indique qu’il n’y a pas de résultat, les praticiens homéopathes ne remettent pas en question la prémisse qui a mené au traitement, mais plutôt de trouver tout ce qui pourrait être mauvais. L’un des principes fondamentaux de la science est que lorsqu’une hypothèse est réfutée, elle doit être écartée, et les expériences doivent chercher à réfuter les hypothèses plutôt qu’à les confirmer.

Reconnaître la compétence d’un homéopathe

Pour s’assurer de la compétence d’un médecin homéopathe, trois grands critères sont à prendre en compte : le temps passé à poser des questions, surtout lors d’un premier entretien, et même si elles peuvent paraître bizarres, le médecin ne vous donne qu’un seul remède à la fois, et non une ribambelle ou même des associations, le remède prescrit peut dans un premier temps faire évoluer les symptômes, et non tous les atténuer. La guérison vient progressivement.

L’allopathie

La médecine allopathique prétend être basée sur la méthode à double insu et discrédite toute forme de médecine alternative qui ne peut soutenir pleinement tous les remèdes ou procédures avec des études de recherche en double insu ou en double aveugle.

Qu’est-ce qu’une étude en double insu ?

Une étude à double insu est une étude dans laquelle ni les participants ni les expérimentateurs ne savent qui reçoit un traitement particulier. Cette procédure est utilisée pour éviter tout biais dans les résultats de la recherche. Les études à double insu sont particulièrement utiles pour prévenir les biais dus aux caractéristiques de la demande ou à l’effet placebo.

Imaginons, par exemple, que des chercheurs étudient les effets d’un nouveau médicament. Dans une étude à double insu, les chercheurs qui interagissent avec les participants ne sauraient pas qui reçoit le médicament et qui reçoit un placebo.

Pourtant, la médecine allopathique elle-même viole ce principe tous les jours. Les chirurgies, par exemple, sont difficiles à tester par cette méthode. Lorsque les interventions chirurgicales sont évaluées en fonction des résultats (combien de personnes allaient mieux au bout de cinq ans, par exemple), des millions d’interventions chirurgicales par année se révèlent futiles ou inutiles. Et, selon la recherche allopathique, 67 % des ordonnances sont fondées sur les effets secondaires des médicaments, c’est-à-dire pas sur le protocole original à double insu.

L’allopathie croit profondément que les progrès dans la compréhension de la maladie ne peuvent provenir que d’une corrélation détaillée des symptômes et des signes du patient malade dans le service, et des résultats de l’autopsie.

Différences allopathie et homéopathie

Différences allopathie et homéopathieEn allopathie, les études et les résultats des études sont purement empiriques alors que l’homéopathie implique toujours une longue consultation/discussion concernant tous les aspects de la maladie et de la vie du patient. Les homéopathes considèrent qu’il est important de traiter un sujet dans son ensemble plutôt que de guérir les signes/symptômes qui causent la maladie. Les médicaments allopathiques tentent de soulager les symptômes de la maladie en attaquant ou en affectant les défenses naturelles du corps alors que l’homéopathie englobe le système de réponse naturelle du corps en encourageant les symptômes de guérison ou en attaquant la cause profonde de la maladie.

Les médicaments allopathiques ou de médecine conventionnelle sont considérés comme des médicaments qui fonctionnent vraiment. Ce domaine de la médecine est actif dans la prise en charge des concepts fondamentaux qui sont enracinés dans l’esprit de la majorité de la population en général et des médecins en particulier. Un exemple est celui d’une vieille hypothèse selon laquelle les ulcères sont causés par le stress qui est resté répandu pendant des décennies jusqu’à ce qu’un médecin réussisse finalement à persuader les autres qu’il est causé par une infection bactérienne particulière en s’infectant et en attrapant des ulcères.

Les allopathes ne croient pas en l’homéopathie

Les médecins traditionnels ne croient pas souvent dans les médecines alternatives. Les allopathes considèrent que la philosophie de l’homéopathie est totalement infondée et prétendent qu’il n’existe aucun cas, sauf quelques rares, où une coïncidence complète d’un traitement efficace pour des maladies peut causer des symptômes similaires à ceux d’une maladie lorsqu’il est administré à une personne saine. Les homéopathes, dans leur défense, soulignent le fait que les allopathes ne comprennent jamais les problèmes des patients, mais plutôt qu’ils choisissent quelques symptômes qui se rapprochent d’une définition classique et prescrivent un certain nombre de médicaments destinés à combattre les symptômes et non le problème lui-même. Ils prétendent en outre que si les allopathes ont raison sur leur croyance que si la méthodologie des médicaments conventionnels est correcte, ou scientifique en d’autres termes, alors comment expliquer les cas où les traitements conventionnels ne semblent pas fonctionner ou les maladies qui disparaissent d’elles-mêmes sans utiliser de médicaments !

Efficacité de l’allopathie et l’homéopathie

Le débat entre l’efficacité de l’homéopathie et l’allopathie, bien que sans fin, soulève de nombreuses questions en faveur de la première et en défaveur de la seconde. Le plus important étant que si l’homéopathie est une pseudoscience non efficace, alors pourquoi, même dans cette ère moderne de science et de technologie, un grand nombre de personnes favorisent l’homéopathie. Fait assez étonnant, le nombre de personnes consultant des homéopathes augmente rapidement, la raison la plus probable étant les effets secondaires des médicaments allopathiques. Le nombre d’hôpitaux et de cliniques homéopathiques s’ouvre rapidement.

Aujourd’hui, les gens se demandent pourquoi l’allopathie, bien qu’elle repose sur une base empirique, n’a pas réussi à guérir complètement le diabète, l’hépatite, l’arthrite et de nombreuses maladies, même après que la science ait progressé à un niveau insondable. Les gens se demandent si les microbes sont la seule raison de l’ulcère que pourquoi les médicaments antimicrobiens sont rendus inutiles pour son traitement. Pourquoi les microbes développent-ils une immunité contre les médicaments allopathiques seulement ? Plus important encore, si la seule façon de guérir une maladie est de combattre les symptômes, pourquoi les sujets souffrant de tension, de dépression et de maladies associées sont guéris par la médiation et pourquoi le nombre de décès causés par les traitements allopathiques est-il toujours supérieur à celui de l’homéopathie !

Bien que les praticiens des médecines alternatives/conventionnelles aient tendance à ne pas accepter l’étiquette d’allopathes, changer le nom ou envisager une étiquette péjorative ne change rien au scénario !

Aujourd’hui, les allopathes, les praticiens conventionnels, doivent comprendre que les symptômes dans n’importe quelle partie du corps affectent le corps dans son ensemble, de manière directe ou indirecte. L’importance primordiale qu’un médecin doit payer est pour le patient et non pour les symptômes. Il semble que la guerre entre les praticiens de l’homéopathie et de l’allopathie va se poursuivre !

Témoignage du Dr Grojean

Mon objectif n’est certainement pas de faire ici un quelconque procès : ni celui de l’homéopathie, et encore moins celui de l’allopathie. Aucune des deux disciplines comparées ici ne doit être désignée comme « perdante » ou comme « gagnante » : nous ne jouons pas au tennis et nous laisserons donc – aux extrémistes de tous bords – le soin de sombrer dans ce genre de luttes tribales.

Seule, une amélioration globale de la santé des êtres vivants doit conduire notre réflexion.

Mais, en général, la plupart des confrères allopathes ont une nette tendance à s’esclaffer… quand on leur parle d’homéopathie. La grande pitié devant ce phénomène – et je parle d’expérience – c’est qu’en général, ils n’en ont jamais rien lu ni jamais rien étudié et que leur ignorance est donc importante.

Le quolibet que vous entendrez le plus souvent se décline d’habitude ainsi :

difference-homeopahie-allopathieAh l’homéopathie ! C’est comme si vous mettiez une cuillère à café de quelque chose dans la Meuse, à Dinant… et que vous repreniez une cuillère à café dans la Meuse, à Liège !

Mais ceux qui se gaussent ainsi ne soupçonnent même pas qu’ils sont bien en-deçà de la vérité ! L’homéopathie se permet en effet d’utiliser des dilutions infiniment plus « énormes ».

Exemple banal : Belladona 30 CH, est une expression qui signifie que « la teinture-mère d’extraction de la plante belladone » a été diluée 30 x (100 fois) successivement !

CH signifie : Centésimale Hahnemann
Pour les matheux, cela veut dire : [102 ] 30 = 10 60
En clair, cela signifie que « 1 litre de la solution originale » se retrouve finalement dans un volume dont le nombre de litres contient 60 zéros. À côté de ça, la Meuse n’est qu’un petit « pipi de canari »… Évidemment, les physiciens rigolent… (mais pas tous) !

C’est pourtant bien ça « l’effet papillon » – dont ils sont si fiers de pouvoir nous parler.

Nous n’aborderons pas ici le contenu des querelles moléculaires qui sont régulièrement soulevées par les sceptiques : nous manquerions le but de cette soirée, sans finir d’ailleurs par convaincre personne.

Nous pouvons cependant retenir ceci : Les choses existent et agissent – bien avant que la science ne parvienne à les expliquer.

Chaque matin, nos autos se mettent en route grâce à l’action d’un champ magnétique produit dans le démarreur – et nous ne posons pas la moindre question. Or, pas un seul scientifique ne connaît actuellement la nature exacte de ce « champ ». Si nous pouvons déjà en décrire les effets – nous ne savons toujours rien de sa constitution essentielle.
 » Et pourtant, elle roule » … comme l’a si bien dit Galilée.

On peut aussi souligner que : « Heureusement pour eux, les bébés ne doivent pas expliquer la physiologie digestive avant de pouvoir téter » et que – par ailleurs – si la contagion des bâillements (en public) est une chose bien évidente, elle ne demande pour se produire aucune intervention moléculaire. Alors ?

1-. Différence de signification entre Homéopathie & Allopathie

L’une des différences principales réside dans l’approche de la maladie. Là où le médecin allopathe va tenter de s’opposer aux symptômes de la maladie, le médecin homéopathe va tenter de les faire aboutir à la guérison. Avez-vous remarqué que la plupart des médicaments allopathiques portaient des noms commençant par « anti » ? Anti-douleurs, anti-inflammatoires, anti-spasmodiques, … c’est le signe d’une volonté « d’aller contre » le symptôme ; la douleur, l’inflammation, les spasmes, …

A l’inverse, le médecin homéopathe va tenter de trouver le remède qui, donné à fortes doses, provoque l’ensemble des symptômes. Une fois le remède trouvé, l’homéopathe donnera au corps l’information contenue dans le remède, dilué à l’extrême, de façon à lui signifier qu’il l’a « entendu » dans sa manifestation de la maladie. Alors, le corps peut lâcher les symptômes et progresser spontanément vers la guérison. Le remède homéopathique ne contient qu’une information.

En homéopathie, on s’intéresse non pas à la maladie, mais bien au malade dans son ensemble. Si vous songez à essayer l’homéopathie, pensez à consulter un médecin homéopathe compétent. L’automédication nécessite des compétences en compréhension des symptômes que la plupart d’entre nous ne possède pas. Prendre un remède pour un symptôme donné, parce qu’il a fonctionné chez quelqu’un d’autre, n’a aucun sens en homéopathie. Il faut tenir compte de votre globalité.

En grec, le mot OMOIOS veut dire semblable & le mot ALLOS veut dire contraire, opposé.

Les deux pratiques se distinguent en fait par leur DÉMARCHE :

  • En allopathie on essaye généralement d’agir en appliquant un « contraire » : c’est pourquoi tous les médicaments ont des noms qui commencent par « anti »: anti-dépresseur, anti-hypertenseur, anti-inflammatoire, anti-ovulatoire, anti-thyroïdien….
  • Le but est de s’opposer à l’expression des symptômes – qui sont ici considérés comme étant les manifestations essentielles de la maladie.
  • Dans la grande majorité des cas, les causes profondes restent inatteignables, et le soulagement est obtenu en essayant d’atténuer les symptômes sans agir sur leur cause (traitement palliatif).
  • Suivant les différents consensus « admis à un moment donné », des traitements identiques sont appliqués à tous les cas qui portent le même nom de diagnostic.
  • En homéopathie on essaye d’agir en allant dans le même sens (semblable) que celui qui est indiqué par l’action des symptômes – le but étant de faire ABOUTIR la réaction qu’ils incarnent.
  • Ici, on considère que le symptôme est engendré par l’organisme – et non pas par la maladie.
  • Le symptôme est la manifestation de la réaction de l’organisme à la maladie – ou encore, la « MANIFESTATION DE TOUT CE QUE L’ORGANISME MET EN ŒUVRE POUR ALLER de LUI- MÊME VERS LA GUÉRISON « . Cette optique a l’avantage de rendre compte de la diversité clinique qu’on constate pour les symptômes : diversité qui est à mettre en rapport avec la diversité infinie des individus. On sait, en effet, que si deux enfants jumeaux sont souvent nommés par un même diagnostic d’ « angine » – ils peuvent cependant présenter des ensembles de symptômes tout à fait différents.
  • Pour l’homéopathie, il ne faut donc pas tout simplement supprimer le symptôme – mais bien plutôt l’aider et pousser dans le même sens.
  • Exemple de l’enfant qui essaye de faire un « rétablissement », au cours de gymnastique.

On voit donc que l’une des différences fondamentales entre les deux démarches réside dans la MANIÈRE DE CONCEVOIR LA NATURE DES SYMPTÔMES.

2. QUATRE histoires

Le Commandant de bord désabusé.

Un 747-400 au-dessus de l’Atlantique… Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un petit voyant s’allume au tableau de bord. C’est ce qu’on appelle un symptôme, comme la petite plage d’eczéma qui apparaît au coude d’un gamin.

L’avion manifeste ainsi que – DANS LES LIMITES DE SES COMPÉTENCES et en fonction de ce qui lui est demandé – une correction devrait être mise en œuvre. Mais le Commandant masque ce désagrément en y collant un petit bout de sparadrap – juste pour ne plus le voir. CONCLUSION : l’avion ne peut plus manifester son « mal-être » mais, par ailleurs, le calme revient dans le cockpit et il n’y a plus aucune gêne : il peut continuer à blaguer avec le copilote.

L’allégorie du sparadrap peut évoquer la cortisone que l’on met sur l’eczéma. Elle le rend muet de force… et il s’en suit que l’organisme ne peut plus que refouler son « ex-pression ».

En homéopathie, on considère toujours que le symptôme signifie quelque chose – tout comme le fait le voyant allumé, au tableau de bord de l’avion. Sa « mise à l’ombre  » (= scotomisation…) pure et simple n’est peut-être pas la meilleure des choses à faire, puisque le malaise sous-jacent PERSISTE et (pire encore) que celui-ci ne peut plus se manifester. Conséquence : PUISQU’ON NE VOIT PLUS RIEN ET QU’ON NE SENT PLUS RIEN… on pense béatement que « tout va très bien, Madame la Marquise  » – [ On avait eu une SI BONNE pommade, Docteur …! ]

Le vol du 747 se poursuit… et un autre voyant apparaît (comme de l’eczéma sur l’autre coude..). Un nouveau sparadrap le fait disparaître. Ainsi règne le silence des symptômes, tandis que l’avion continue à s’éloigner de plus en plus du créneau dans lequel il était compétent et sans pouvoir rien manifester. Bientôt même le « pilote automatique » – cette force naturelle guérissante – ne pourra plus rien y faire.

Soudain c’est la vrille inversée implacable qui s’amorce. On s’écrase au sol… et c’est alors la grande mobilisation (tardive) : affluence des SAMU, des ambulances, des urgences et des fiers exploits de la chirurgie héroïque !

Pour avoir manqué d’attention à une simple demande (le voyant ou l’eczéma…), on a laissé s’installer une perdition progressive qui est devenue incontrôlable et qui – alors seulement – a justifié l’intervention de grands moyens thérapeutiques : ceux-ci arrivent souvent trop tard – comme les carabiniers d’Offenbach.

Arriverons-nous chez belle-maman ?

Premier épisode

Une voiture familiale (papa, maman et deux enfants à l’arrière) sur une route du Brabant. Nous sommes un dimanche midi, et ce petit monde va déjeuner chez belle-Maman. Seule ombre au tableau : il pleut à verse !

Et soudain, sans prévenir, c’est l’embardée tragique et inexpliquée : la voiture s’immobilise finalement en travers, avec les roues arrière plongées dans un caniveau embourbé et détrempé. (Pas de blessés, Dieu soit loué !)
Une flopée de symptômes apparaissent d’emblée :

  • Le mari est rouge d’effroi – et jure comme un voyou ; le moteur hurle sous les coups d’accélérateur ; les roues arrière patinent dans le caniveau et projettent des masses de boue !
  • Madame est folle furieuse et – tétanisée de peur – elle engueule son mari en le traitant d’incapable et d’assassin !
  • Les enfants sont terrorisés : ils pleurent et crient de frayeur éclatée…

Tableau tragique !

Passe à ce moment le médecin allopathe du village qui – n’écoutant que son cœur généreux de thérapeute – prend en charge la situation et se met à distribuer ses moyens :

  • il coupe le moteur : plus de bruit, plus de boue projetée (2 symptômes supprimés)
  • il sort le papa de l’auto et l’installe avec un Valium® et un pastis au bistrot du carrefour : calme (1 symptôme)
  • il calme la madame avec le dernier magazine paru et un nouveau rouge à lèvres (1 symptôme)
  • il calme les enfants avec des caramels et une nouvelle « play-station » (autres symptômes supprimés)

Il rédige ses ordonnances, précise la posologie (répéter trois fois par jour)… et contemple – satisfait – le silence apaisant de la suppression du mal.

* ARRIVERONT-ILS chez BELLE-MAMAN ? Sont-ils rétablis dans leur dynamique et dans leur projet ? Ont-ils recouvré la « santé »… et la liberté qui était la leur ?

Deuxième épisode
C’est exactement la même histoire… un autre dimanche.
Tableau tragique !

Passe à ce moment le médecin homéopathe du village qui – n’écoutant que son cœur généreux de thérapeute – prend en charge la situation et se met à examiner l’ensemble des symptômes – pour en percevoir la dynamique qui agit sans aboutir (beaucoup d’énergie exprimée, mais tout cela patine et rien ne s’arrange !)

Les symptômes les plus signifiants sont les hurlements du moteur et les roues qui dérapent – et ce sont eux qui indiquent la direction dans laquelle ce système pousse pour s’en sortir.

Par ailleurs : les cris, les jurons et les engueulades ne sont que des symptômes réactionnels, bruyants… mais périphériques.

Il décide alors de donner un coup de « pousse » au système… dans le sens indiqué par les symptômes.

Passant (prudemment) derrière la voiture, il crie au conducteur de lancer le moteur – tout en poussant la voiture par l’arrière. Une des roues parvient à mordre légèrement sur l’asphalte, le contact est rétabli et… en cahotant un peu, la voiture retrouve son appui : c’est gagné !

* ILS SONT ARRIVÉS chez BELLE-MAMAN – avec un quart d’heure de retard… peut-être – mais ils ont été complètement rétablis dans leur dynamique et dans leur projet. Ils ont recouvré la « santé » … et la liberté qui était la leur.

EN PLUS : pas de posologie à répétition. Les symptômes ont en effet disparus – parce qu’ils ne sont plus nécessaires.

Le papier peint se décollait du mur.

Au plafond du living, dans cette famille, le papier peint se décollait.

On le savait depuis longtemps mais, à l’occasion des fiançailles de la grande fille, on désirait quand même que ce living soit présentable. On a donc demandé au neveu de la cousine (celui qui fait parfois des petits travaux…) de venir arranger cela. Mais voilà : la colle du neveu n’a pas tenu plus de dix jours et on a dû demander alors à un peintre (un ami) de venir réparer cette affaire. Il a certes œuvré, mais son résultat n’a pas été vraiment plus convaincant que celui du neveu.

La date des fiançailles approchant, on a donc demandé à un architecte d’intérieur de venir remettre tout cela « à neuf ». Bien sûr : autre « docteur « , autre budget… mais qu’importait ! Travail imposant… mais résultats lamentables : le désespoir se pointait.

C’est tout à fait par hasard que l’oncle homéopathe a été mis au courant de leurs soucis. Il a écouté attentivement toute leur histoire et a posé ensuite des tas de questions… qu’on trouvait « bizarres ». Et c’est

à ce moment-là que le plus jeune frère a dit : « Oui mais… y’a aussi de l’humidité dans le placard où j’ai mes affaires de hockey. » – « Mais enfin, pourquoi tu ne l’as jamais dit ? » – « Mais on ne m’avait rien demandé…. ! »

L’oncle a alors demandé s’il n’y avait pas une grande échelle « pour aller voir dehors sur le toit… » ?

(Les gens ont cru qu’il devenait fou…?). Bref, il est monté là-haut ; il a bien regardé partout sur le toit et – en redescendant – il a dit : « J’ai trouvé le remède de votre maison ».
Il y avait deux tuiles qui étaient fendues… On les a remplacées.
Le mur entier de la maison a pu ainsi sécher, placard du fils inclus.

Le papier du living qui a été recollé a tenu pendant 20 ans !
LE REMÈDE ÉTAIT : 2 nouvelles tuiles.

Mais…
Il faut savoir que les mêmes soucis ont préoccupé une autre famille, dix maisons un peu plus loin.
Exactement les mêmes symptômes et la même longue histoire idiote.

Cependant – DANS CETTE MAISON-LÀ – c’était le siphon du lavabo au second qui coulait !
LE REMÈDE A ÉTÉ : 1 siphon de lavabo.

CONCLUSION : Les mêmes symptômes ne « font » jamais les mêmes remèdes. Tout dépend de la maison ! TOUT DÉPEND toujours DU PATIENT.

Pour autant qu’on n’ait pas laissé aller les choses jusqu’à l’ultime catastrophe. Dans ce cas, un SAMU peut parfois servir.

Le caricaturiste… pèlerin de l’essentiel !

Nous avons tous le souvenir de ces jeux télévisés où – finalement – deux candidats devaient être départagés, et qu’une dernière épreuve leur était imposée, avant de désigner le « gagnant ».

Parfois, l’épreuve consistait à être le premier à reconnaître un personnage mystère – dont les traits étaient lentement « croqués » de quelques coups de crayon, par un caricaturiste alerte.

En général, les deux ou trois premiers coups de crayon laissaient les deux candidats perplexes – aucun visage connu ne leur venant à l’esprit.

Il suffisait alors d’un ou deux traits supplémentaires pour que – soudainement – tout le monde reconnaisse (sans hésiter) De Gaulle ou Eddy Merckx comme une évidence éclatante !

Le caricaturiste avait fait jaillir – à partir de la complexité d’un visage – les quatre ou cinq caractères élémentaires mais suffisants pour « emporter » toute la dynamique du visage mystérieux.

Il avait décrypté ce qu’on appelle le « minimum de signification maximum », c’est-à-dire l’essentiel… ou encore l’ensemble des éléments-clés dont tout le reste découle.

C’est exactement cette similitude dynamique essentielle que la démarche de l’homéopathie essaye d’établir – entre le patient et le remède à prescrire.

3.  » Similia Similibus Curentur « : Les choses semblables se soignent par leur semblable.

L’homéopathie est une DÉMARCHE de SIMILITUDE – contrairement à l’allopathie.
Cette similitude doit exister entre les deux choses suivantes :

– La SITUATION actuelle, personnelle et globale du patient – avec tous ses symptômes
&

– L’ensemble des SYMPTÔMES que le REMÈDE est capable de produire chez une personne en bonne santé

A – La SITUATION d’un patient est une chose dynamique : bien la connaître implique donc de le laisser s’exprimer et de percevoir quelles sont ses « modalités » réactionnelles et personnelles. Tout ce qui peut le décrire ou le préciser est digne d’intérêt : de là l’interrogatoire approfondi (parfois considéré comme bizarre) qui ponctue toute bonne consultation. Toutes les modalités
n’ont pas la même importance, comme nous l’avons vu dans « Arriverons-nous chez Belle-Maman ? ».

Les symptômes-clés du patient seront ceux qui INDIQUENT le mieux le  » sens dans lequel son énergie vitale essaye de le rétablir  » – sans y parvenir. Ce sont sur ces symptômes que devra se rechercher la similitude.

C’est ce que Hahnemann appelait :  » Le minimum de signification maximum « . [Exemple du caricaturiste]

B – Hahnemann a été le premier à concevoir que la seule manière de connaître vraiment les propriétés d’un médicament c’est de l’administrer à des personnes « EN BONNE SANTÉ » – et de noter, au fil des jours, tous les symptômes que ce médicament fait apparaître. C’est ce qu’on appelle une PATHOGÉNÉSIE.

L’ensemble des pathogénésies des différents remèdes étudiés constitue la « Matière médicale ».

Les actions spécifiques du médicament ne sont pas étudiées ici sur des animaux ou sur des cas déjà malades : ils sont étudiés sur des situations humaines saines, les propriétés spécifiques du médicament pouvant alors se révéler clairement – sans être embrouillées dans des interférences avec un état de maladie.

On appelle cela : Étudier un médicament – « ab usu in sano  » = par son application à la personne saine.

Par contre, en médecine allopathique, on étudie les médicaments – « ab usu in morbo » = par son application à la personne déjà malade.

L’ensemble des actions spécifiques des différents remèdes est ensuite organisée dans d’imposants « Répertoires de symptomatologie » : ceux-ci aident le médecin à rechercher la SIMILITUDE qui peut exister entre les « caractéristiques » du remède et les « caractéristiques dynamiques » du patient.

Appliquer la LOI de SIMILITUDE consiste donc à : Superposer – à la situation du patient – un médicament qui est susceptible de lui provoquer les mêmes symptômes que ceux dont il souffre, et qui sera choisi sur base de sa similitude avec le « minimum de signification maximum ».

Imaginons un patient dont le « minimum de signification maximum » ne comporterait comme essentiel que les 3 symptômes suivants :

  • des migraines – toujours du côté gauche
  • une diarrhée « verdâtre » – (comme des épinards… – dit-il)
  • des douleurs brûlantes dans les deux genoux – (particulièrement au moment de la pleine lune… – dit-il, agenda à l’appui !)

Dans ce cas particulier, appliquer la « loi de similitude » consiste à rechercher le remède qui
RESSEMBLE le mieux à cet ensemble de symptômes, c’est-à-dire :
 » Le remède qui – en pathogénésie – aura été capable de provoquer le même trio de
symptômes « .

4. Actuellement, le terme  » HOMÉOPATHIQUE  » est galvaudé et abusivement employé.

Un remède « HOMÉOPATHIQUE  » ne peut pas exister…. a priori ! En effet, pour pouvoir déclarer qu’un médicament « X » a effectivement été le remède homéopathique d’un patient, il faut que son usage ait répondu à trois conditions préalables:

  1. Le patient doit avoir été écouté et examiné dans sa globalité et dans sa particularité individuelle.
  2. Le remède  » X  » doit avoir été prescrit sur base d’une relation de similitude établie entre les caractéristiques individuelles du patient et les caractéristiques pathogénétiques de ce remède.
  3. Le remède doit avoir apporté une amélioration (ou une guérison) de l’état global du patient.

Quand ces préalables ne sont pas rencontrés, il est abusif – et mensonger – de parler d’homéopathie.

Il faut préciser que – actuellement – les mœurs de l’industrie pharmaceutique et le peu de scrupules de certains soigneurs font qu’on se moque éperdument de la moindre rigueur thérapeutique.
On vend et on applique n’importe quoi – sous prétexte d’homéopathie.

Nombreux sont les laboratoires qui pratiquent ce genre d’abus et qui ne se gênent pas pour promouvoir leurs remèdes – en télévision ou à la radio – sous le vocable de « médicaments homéopathiques ».

Pour rester honnêtes, ils devraient uniquement parler de médicaments dilués ou « hautement dilués » – ou même de… soupothérapie – vu qu’aucune démarche de similitude (omoios) ne leur est associée.

On entend dire, par exemple : « Nux Vomica, c’est bon POUR LE FOIE… ».

Il s’agit là d’une déclaration qui relève de la plus plate ignorance et qui – en désignant un remède orienté pour un organe – encourage à pratiquer une mauvaise allopathie, sous le couvert d’un langage usurpé à l’homéopathie.

Les bouquins et autres « dictionnaires » – dits homéopathiques – sont l’incarnation publique de ce genre de dérives, commercialement très rentables.

Ils sont aussi l’héritage désastreux d’un certain cartésianisme français – qui n’a jamais été capable d’intégrer l’originalité de la pensée et de la démarche de Hahnemann.

D’où cette expression d’ « homéopathie à la française », pour désigner la pratique de cette mauvaise allopathie.

Les « complexes homéopathiques » – mélanges de remèdes qui sont largement commercialisés – ne peuvent pas non plus se targuer d’homéopathie : en effet, aucun de ces « mélanges » n’ayant jamais été expérimenté, il est donc IMPOSSIBLE d’établir une relation de similitude entre un patient et ce type de mélanges.

Pour poursuivre un jour la réflexion…

  1. La démarche de l’homéopathie se fonde sur « une philosophie qui poussera l’homme – une fois réconcilié avec lui-même – à se prendre en charge et à viser au but élevé de son existence « . (Dr Samuel Hahnemann, début du 19è siècle)
  2. Si les médecins n’y prennent pas garde, ils risquent bientôt de ne plus être les véritables « gardiens de la santé « , mais bien plutôt les simples « gestionnaires de la maladie ».
  3. Beaucoup de pharmaciens ont – déjà depuis longtemps – troqué leur cœur contre un tiroir-caisse.
  4. Si les honoraires du médecin étaient proportionnels au nombre de ses patients qui sont en bonne santé, la « médecine payée à l’acte » – que nous pratiquons aujourd’hui – trouverait une sérieuse concurrence.

Dr J Grosjean – 9 Janvier 2009

Et si après avoir lu ces différents conseils, vous avez enfin décidé finalement de passer à l’action, alors nous ne pourrions que vous recommander de lire les quelques lignes suivantes qui devraient vous aider.

Où pouvez-vous trouver des informations et des produits fiables pour votre santé ?

Depuis la dernière crise sanitaire que nous avons eu l’occasion de traverser et qui a été un vrai choc partout en France et dans le monde, il se trouve que de plus en plus de personnes font aujourd’hui le nécessaire pour faire de plus en plus d’achats en ligne. Il se trouve malheureusement que même dans le domaine de la santé, tous les sites de vente en ligne ne sont pas recommandables.

Voici une liste de quelques sites francophones fiables et réputés pour obtenir des informations sur la santé :

  1. Santé publique France (https://www.santepubliquefrance.fr) : Organisme public français dédié à la promotion de la santé et à la prévention des maladies.
  2. Ameli.fr (https://www.ameli.fr) : Le site officiel de l’Assurance Maladie en France, qui offre des informations sur les droits et démarches, les maladies, les traitements et la prévention.
  3. Doctissimo (https://www.doctissimo.fr) : Un site complet et populaire qui traite de divers sujets liés à la santé, au bien-être et à la médecine.
  4. Passeport Santé (https://www.passeportsante.net) : Un site canadien offrant des informations détaillées et fiables sur la santé, la nutrition et le bien-être.
  5. Le site de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en français (https://www.who.int/fr) : Une source d’informations fiable et actualisée sur les questions de santé publique et les épidémies à l’échelle mondiale.

Il est toujours recommandé de vérifier les sources d’information et de consulter un professionnel de la santé pour des conseils personnalisés.