La médecine douce prend de plus en plus de place actuellement dans notre quotidien. Elle joue un rôle important dans le domaine de prévention et intervient aussi dans le traitement de nombreux maux. La microkinésithérapie en fait partie. Il s’agit d’une technique de soin réalisée avec les mains, pour contrôler et remédier la vitalité des tissus corporels. Découvrons davantage sur cette pratique au travers de ce guide.
Qu’est-ce qu’une microkinésithérapie ?
La microkinésithérapie est une technique de massage thérapeutique, qui a pour objectif d’éliminer les séquelles engendrées par des traumatismes physiques ou psychologiques. Issue de la kinésithérapie, elle est développée par des kinés-ostéopathes en France vers les années 80. Il s’agit d’une pratique manuelle alliant à la fois :
- L’acupuncture,
- L’ostéopathie,
- La kinésithérapie.
Cette méthode de médecine traditionnelle est basée sur le principe de l’homéopathie et de la connaissance concernant l’anatomie comparée. De nos jours, elle connait de plus en plus d’adeptes pour aider entre autres le corps à faire oublier ces traumatismes bien ancrés.
En fait, le corps humain peut subir de nombreuses agressions d’origine physique, virale, microbienne, toxique, environnementale ou affective chaque jour. Certaines d’entre elles risquent parfois de dépasser les possibilités de défense de l’organisme et altèrent la vitalité des nombreux tissus corporels. D’où l’apparition de différents symptômes indésirables.
Heureusement que le corps est conçu avec une véritable capacité d’adaptation, de défense et d’autocorrections. C’est possible ainsi de traiter ces désorganisations avec une technique innovante. Sachez notamment que celle-ci n’est pas une psychothérapie et n’assure pas la rééducation des muscles ou encore des tendons. Sa pratique doit en plus être réalisée par des professionnels spécialement formés à ce rôle ou des kiné-ostéopathes.
Son principe de fonctionnement
La technique de microkinésithérapie consiste à détecter ces traces d’agressions enfouies dans les tissus corporels par l’intermédiaire des micropalpations manuelles. Elle vise à traquer avec les mains les zones de résistance, qui génèrent des douleurs ou du mal-être, mais ne sont pas visibles par l’imagerie médicale.
Cette méthode de micro-massages spécifiques permet de stimuler en douceur le traumatisme pour déclencher les mécanismes d’autoguérison. Les traces sont renvoyées au patient sous forme « allégée » pour être par la suite facile à gérer et évacuées. Légères et délicates, ces micropalpations manuelles permettent d’éviter la dégradation des tissus et de provoquer le processus de rétablissement de leurs fonctions.
La microkinésithérapie agit sur différentes parties de l’organisme. En fait, le corps humain est formé essentiellement d’eau qui, selon les micro-kinésithérapeutes, est capable de mémoriser les agressions. Les marques d’un traumatisme (physique ou psychologique), d’un évènement toxique ou d’une maladie infectieuse pourront y rester gravées « en mémoire ». Ce phénomène entraine un trouble biologique et un changement de la vitalité tissulaire, à l’origine de différentes manifestations.
À quoi sert cette technique ?
Utilisée en complément de la médecine traditionnelle, la microkinésithérapie convient à toutes les personnes, quel que soit son âge. Certains praticiens l’appliquent également pour traiter les animaux.
La technique apporte une aide précieuse pour soulager :
- Les troubles d’origine musculaire et articulaire,
- Les fatigues persistantes,
- Les inflammations à répétition,
- Les urticaires,
- L’eczéma,
- Le psoriasis
- La spasmophilie
- La dépression, etc.
Elle est également recommandée pour venir à bout des migraines, du lumbago ou du torticolis. Chez l’enfant, cette méthode lutte contre les troubles du sommeil, la nervosité et l’énurésie. Selon les thérapeutes, l’ensemble de ces maux sont des manifestations des traumatismes engendrés par des agressions et mémorisés par le corps. Il peut s’agir d’un choc émotionnel dû à la perte d’un proche ou d’un divorce, d’un accident, etc.
Comment on pratique une séance ?
Une séance de cette médecine douce dure environ 30 à 45 minutes. Il n’est pas besoin de déshabiller le patient. Le processus commence par consulter ce dernier en élaborant son dossier médical afin de savoir les raisons qui l’amènent à recourir à ce type de soin. Puis, le thérapeute passe par le diagnostic du corps en entier, de la tête aux pieds. Il va ensuite repérer les « cicatrices pathogènes » ainsi que l’ensemble des symptômes qu’elles génèrent.
Pour les découvrir, le praticien effectue par les mains des palpations douces et légères des zones corporelles dénommées « stratégiques ». Telles sont :
- La base du cou
- La base de la gorge
- Les épaules
- L’ombilic
- Le sacrum.
À l’endroit où il arrive à sentir des picotements ou de la compacité se situent le foyer et l’origine du trouble. Ces informations offrent l’opportunité aux patients de bien situer les provenances de leurs pathologies, afin de faciliter le traitement et éviter un éventuel désastre. Après avoir localisé les sources, les micropalpations stimulent les traces de traumatismes, ce qui va occasionner les processus d’auto guérison, de manière quasiment instantanée.
Quels sont les effets sentis après la séance ?
Après une séance de microkinésithérapie, il peut y avoir différents effets. Si le patient réagit au mieux avec le traitement, le symptôme va se réduire, voire disparaitre. Il arrive que la marque se soit estompée quelques heures ou quelques jours, ce qui signifie, selon les thérapeutes, que la personne représente un bon signe de récupération. Au cas où une autre séance est requise, il est préférable d’attendre au moins deux à trois semaines afin d’éviter de déranger « l’autocorrection » déjà réalisée.
Dans certains cas, le patient pourra sentir la fatigue durant 48 heures ou les douleurs et les émotions liées aux séquelles pathologiques. Cela veut dire que les conséquences des agressions n’ont pas pu être soignées à temps. Après la séance, l’organisme du corps essaie de les éliminer avec un mécanisme naturel. L’hydratation et le repos sont deux facteurs essentiels pour faciliter cette évacuation.
Ces mécanismes de micropalpations peuvent ne pas fonctionner dans certaines situations, c’est-à-dire que les conséquences de l’agression n’arrivent pas à disparaître. À ce titre, les tissus vont porter les traces de ces cicatrices pathogènes et montrer un dysfonctionnement.
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